Gensen Modératrice Otaku suprême de Clamp
Nombre de messages : 15172 Age : 34 Emploi : Assistante de chef de projet numérique Loisirs : touuuuuuuuuut xD Dimension habitée : Région parisienne Début de la quête : 30/10/2011
| Sujet: Yako et Poko Sam 1 Aoû 2015 - 13:36 | |
| Yako et Pokode Mizusawa Etsuko Résumé / Synopsis :
Yako et Poko vivent dans un monde imaginaire, parallèle au notre. Chez eux, le niveau de technologie est différent de celui auquel nous sommes habitués. Les robots sont efficaces, parlent et aide vraiment les gens, mais les ordinateurs sont excessivement lents et une simple recherche sur Google peut prendre jusqu’à 30 min pour s’afficher. Yako est une mangaka et Poko, son assistant, est un robot-chat. Leur quotidien, touchant et mélancolique, nous offre une véritable évasion du monde dur dans lequel nous vivons. La simple couleur d’un crayon peut rappeler de nombreux souvenirs et apporte un peu de nostalgie “positive”.
Avis :
Nouvelle série à venir compléter le catalogue de Komikku qui ne cesse de grandir petit à petit !
Et cette série est vraiment différente de ce que l'éditeur nous a habitué. Surtout par rapport à l'autre série du même auteur à leur catalogue, à savoir Mes petits plats facile by Hana (série dans laquelle on suit les envies culinaires d'une trublion du goût !). En somme, dans cette série, en cours au Japon, où nous sommes au même niveau malheureusement en terme de publication, l'auteur utilise un coup de crayon beaucoup plus minimaliste, avec beaucoup moins de détails, beaucoup moins de décors aussi et donc un trait plus épuré. On se retrouve à suivre une mangaka qui vit dans un monde parallèle au nôtre où la technologie (à noter par-là internet et ce qui a trait) est peu développée, à part au niveau de robots ménagers là pour aider la population. Cette mangaka, Yako, vit très simplement, à son rythme et ne possède ainsi qu'une série hebdomadaire. Ce qui lui va très bien, alors même qu'une autre de ses connaissances en enchaîne plusieurs. En réalité, notre Yako possède un petit robot-chat, Poko, qui possède ce qu'on appelle un mode "brouillon", ce qui veut dire qu'il n'est pas optimal, mais possède quand même une certaine qualité. L'autre mangaka quant à elle, en possède plusieurs optimaux.
Ce premier tome ne cesse de jouer sur cette différence : ceux qui possèdent le top du top en terme de robots, et qui ainsi ont une vie peu remplie car ils font tout le travail pour eux, peuvent se permettre de se "reposer" et le reste, et de l'autre ceux qui choisissent des robots considérés plus "défectueux" peut-être et qui vivent plus simplement. Yako fait partie de ceux-là : elle prend son temps pour dessiner, tout en respectant ses deadlines, mais à côté, elle avance à son rythme ainsi que son robot qui cherche à lui faire plaisir autant que possible. Ce dernier va d'ailleurs tomber sur un type de stylos remontant des années en arrière, et cela va lancer le fil rouge de la série.
Ils vont chercher à récupérer un maximum de stylos de la marque "Yakko" où chacun d'eux évoque un souvenir heureux ou malheureux. Ces derniers étant rare, c'est souvent par hasard qu'ils tombent dessus. Grâce à une phrase simple, parfois un peu à la manière des haïku japonais, on doit deviner une couleur, si cette dernière est bien celle du stylo, le voeu est exaucer, ou le bonheur arrive tout simplement. Ainsi cela peut évoquer "la couleur du parapluie que mon premier amour m'a offert" comme tout simplement, la couleur d'un toit d'une maison, ou le reste... En somme, cette série possède un très grand écho nostalgique, qui fait même des rebonds dans notre esprit. Cela permet de montrer le quotidien de Yako et Poko de manière simple mais touchante. Car chacun d'eux à leur manière plus ou moins maladroite essaie d'améliorer la vie de l'autre. Un beau message de partage humain alors même qu'il s'agit d'un robot et d'un être humain.
En parallèle, entre chaque chapitre, on a droit à une explication de la part de Poko sur les différentes étapes du processus de création d'un manga, en partant du storyboard, pour aller à la publication en magazine. En somme, cela est une belle alternative toute simple de découvrir l'envers du décor et d'oublier ainsi les propos trop bruts peut-être de Bakuman.
La seule tristesse est donc de voir que la série a débuté il y a peu au Japon et qu'on ait donc pas encore de prochain volume de prévu chez nous... Une belle petite série à l'émotion palpable, un beau bijou de narration nostalgique à mettre entre toutes les mains. | |
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