L'école emportée

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L'école emportée (Kazuo UMEZU)

L'école emportée Ecole_emportee_01

Un beau matin, une école primaire tout ce qu'il y a d'ordinaire, disparaît, emportant avec elle ses 700 élèves, laissant un grand trou. De l'autre côté, l'école atterrit au milieu d'un désert étrange. Sont-ils dans un autre monde ? Dans le futur ? Comment des enfants s'adaptent-ils dans cette situation ? Faut-il faire confiance aux adultes ?

Mon avis : le premier tome traînait depuis longtemps chez moi, et j'aimais bien, mais les tomes 2 et 3 n'ont pas arrêté de me surprendre ! Le scénario est vraiment plein de rebondissements. Quant au dessin, il est vieux et pas très beau, mais parfois impressionnant de détails. Et surtout, il est efficace, clair et stressant. Il paraît que c'est un classique. En tout cas, je le conseille ^^ En 6 tomes.

C'est une série que j'ai beaucoup appréciée lire. Bon par la suite je l'ai revendue car je pense pas que je l'aurais relue un jour mais en tout cas j'avais vraiment bien aimé, c'est de l'horreur classique et efficace ^^

Après avoir eu énormément de mal à mettre la main dessus (car certains tomes étaient en rupture, j'ai finalement acheté la série (Glenat ayant fait une réimpression en 2013).

ça commence comme un récit normal, Sho, un gamin raconte "son histoire" sa relation un peu difficile avec sa mère et sa grosse dispute avec cette dernière, à la façon dont il s'exprime, on comprend vite qu'un événement dramatique est sur le point de se produire.

En effet, après un bruit assourdissant, l'école tout entière, et pas loin d'un millier d'élèves, de maternelle au CM2 disparaît !

Pour tout le monde, c'est une fuite de gaz, ou un avion ayant lâché une bombe qui est responsable. Mais pour les élèves et leurs profs, la réalité est toute autre....

J'ai commencé la série hier soir, dans la nuit, j'ai du lire un peu plus d'un tome et demi, il y a vraiment une drôle d’atmosphère dans ce recit, dû, à la fois au dessin de l'auteur, réaliste et un tantinet effrayant et à son histoire, inquiétante et surréaliste.

Bon, l'histoire met un peu de temps à se mettre en route, et la tension ne monte pas vite non plus, mais certains passages, je ne saurais pas les decrire, ça me ferrais presque rire, mais je pense que ça tiendrait du rire nerveux, vu certaines situations.

à partir d'un certain point, on en apprends plus sur la situation, et c'est là que l'auteur fait intervenir un élément important, j'en suis pas encore loin, mais ça doit etre la representation de l'amour qui relie une mère à son fils....

Et voila mon avis tome par tome Smile

Shô, un élève de CM2 d'une école japonaise vois son quotidien brisé lorsque l'ensemble de celle-ci, et de ses occupants se retrouvent projetés "ailleurs" en plein milieu d'un désert.

Professeurs et enfants vont alors devoir cohabiter ensemble, malgré la peur qui s’installe peu à peu...

Je connaissais deja l'auteur pour un autre de ses titres, Baptism, dans lequel il joue aussi sur la folie, celles d'une mère et de sa fille, et de leur expérience traumatisante après que la première ait décidé d’échanger son cerveau avec la seconde.

Ici, la peur vient de l'inconnu et de l'isolement, mais aussi du comportement de chacun mené à changer brusquement pour le pire.

Atterrit on ne sais où, les pauvres enfants, des élèves de maternelle au CM2 vont très vite être confronté au comportement violent des adultes, pourtant leurs professeurs, face à une situation qu'ils ne maîtrisent pas et qu"ils trouvent illogiques. La situation empirera très vite quand ils se retrouveront seuls sans aucun adultes.

La narration est assez étrange, elle est surtout à la première personne, à travers les yeux de Shô, un garçon de CM2, qui raconte sa journée avant que celle-ci ne bascule dans l'horreur. On a du mal à se mettre dans le récit, on ne ressent pas beaucoup d'empathie pour le héros, ni meme pour les autres élèves, et certaines situations sont irréalistes, tout comme les comportements des personnages, très jeunes.

Cependant, ayant entendu de bons echos sur le titre, je lirais le titre entièrement.

Shô part avec certains de ses camarades et avec leur dernier professeur à la recherche de vivres, mais leur virée tourne au cauchemar quand ce dernier tente de le tuer...

De son coté, la mère de Shô ne veux pas faire le deuil de son fils, elle va même s'imaginer sa voix, en train de l'appeler à l'aide, en danger de mort, celle-ci se met en tête de lui venir en aide....

Pendant ce temps, l'école tombe entre les mains de fanatiques persuader qu'un sacrifice rétablira la situation...

Ce second tome bouge plus que le précédent, il se passe beaucoup plus de choses qui ravive mon intérêt pour la série, on se pose aussi de nombreuses questions, grâce à quelques réponses apportées par l'auteur.

Il semble aussi que le lien mère/fils, soit un éléments important dans le récit, suite à un événement étrange qui survient dans ce tome, à moins que ça ne soit que la folie d'une mère ayant perdue son fils, qui matérialise le désir de revoir/aider son fils de cette manière ?

On se pose aussi de nombreuses questions sur le lieu où est atterrit l'école, quel endroit ? quelle époque, qu'est-il en train de se passer, et quelle est la vrai nature de la créature qui les prend pour cible ?

Après avoir essuyé une attaque de l'effrayant insecte, Shô et les autres sont bien décidé à lui régler son compte. Mais le petit groupe ne s'attends sans doute pas à ce qui va arriver... Pourtant, une fois la créature vaincue, ils sont frappés par un nouveau désastre, la peste !

L'auteur continue d'aller encore plus loin dans la folie et dans le pouvoir de l'esprit, que ça soit lors de l'intrigue autour de l'insecte, ou lors du lynchage des pestiférés. Il ne laisse pas de temps morts à ses pauvres enfants, dont le nombre diminue assez rapidement, et de façon assez brutale.

La fin de tome promet un nouveau rebondissement, ainsi que de probables révélations sur ce qui a pu se passer.

Encore une série qui m'intéresse !

Glenat a fait des réimpressions, la série (de 6 tomes) est pour le moment trouvable facilement, mais dépêche toi Smile

Alors que la mère de Shô est persuadé qu'elle a entendu son fils la supplier de l'aider, et qu'il lui a demandé de cacher des médicaments pour lutter contre la peste, cette dernière fait tout ce qui est en son pouvoir pour lui venir en aide, quitte à passer pour une folle. Mais si vraiment tout ça est réel, ces efforts payeront-ils ?

De leur cotés, les enfants qui ont surmonté l’épidémie de Peste se retrouvent face à un nouveau problème, après que la pluie soit enfin tombée, cette dernière a fait pousser des champignons aux effets "inattendus"...

Ce 4e tome nous plonge dans un sentiment terrible d'oppression et de désespoir. Les pauvres enfants ont été séparés de leurs êtres chers, parents et familles, mais en plus, ils se retrouvent sur une Terre qui n'a plus rien à leur offrir, PIRE qui leur est néfaste, pleine de dangers, et dès que quelque chose s’améliore, c'est pour qu'un événement pire suive.

Néanmoins, ce lien qui unit le fils à sa mère, c'est peut-être un gage d'espoir pour un retour à la normal, ou du moins un soutient dans ce monde désertique.

Forcés de chercher de l'eau dans un trou par le cantinier fou, Shô et ses amis tombent sur une vieille bouche de métro. Ils y découvrent ce qui est arrivé à la Terre, mais aussi comment est née cette nouvelle "race" d'humain. Pris en chasse, ils se dépêchent de retourner à leur école, là bas la situation finit par dégénérer à un point où l'école se scinde en deux clans...

Un 5e tome qui offre une partie très intéressante, on sais enfin pourquoi la Terre est comme ça, et bien sur c'est le fait de l'homme, ici l'auteur essaie donc de faire passer un message écolo, mais on ressent surtout une grosse angoisse, les enfants subissent vraiment une "double peine".

D'ailleurs pour eux, la situation ne fait qu'empirer quand deux se forment, et les élèves continuent de tomber comme des mouches, dans cette situation, peux-on espérer autre chose qu'un fin tragique ?