Eureka est un manga de
Hitoshi Iwaaki. L'auteur est connut en France pour
Parasite, un manga publié chez
Glenat. Ce titre est un One Shot, une histoire terminée en un unique tome.
Publié en 2002 au Japon chez Hakusensha après avoir d’abords été pré-publié dans le Young Animal Arashi, il est publié en France chez Komikku en 2014.
Avant de parler du récit et du synopsis, une définition du mot « Eureka »
Eurêka ! (en grec ancien εὕρηκα / heúrêka (« j’ai trouvé »)) est le cri que lança le savant grec Archimède quand il comprit les lois qui régissent les objets par leurs densités révélées par la poussée qu'ils subissent en les plongeant dans l'eau (ou un liquide en général) (voir l'article Poussée d'Archimède). Noter que le mot grec, dans l’une ou l’autre de ses orthographes, fait apparaître un esprit rude au-dessus de l’upsilon, marque d’aspiration initiale. La transcription eurêka est donc fautive, même si elle est entrée dans l’usage. On devrait écrire : Heurêka. (Cette erreur de transcription n’existe pas dans certaines autres langues.)
(source : wikipedia)
Résumé de l'éditeur :
IIIe siècle avant J.C, Rome et Carthage s'affrontent au cours de trois guerres puniques pour la suprématie. Au cours de la première guerre punique, Carthage vaincue perd ses possessions en Corses, Sardaigne et Sicile.
La seconde guerre punique voit Carthage envoyer une armée, conduite par le grand Hannibal, vers l'Italie via l'Espagne, le sud de la Gaule et les Alpes. Rome, surprise, est vaincue dans le nord de l'Italie mais Hannibal commet l'erreur de ne pas attaquer directement la cité latine ! Hannibal ne dispose plus de puissance nécessaire pour asseoir sa victoire et prendre Rome. La guerre va s'enliser et Rome va pouvoir se ressaisir car Carthage n'envoit pas tout les renforts demandés par Hannibal.
Syracuse profite de la situation pour tenter de se libérer de la tutelle romaine. Si Rome perdait la main mise sur l'île, toutes les routes maritimes entre Carthage et le sud de l'Italie seraient ouvertes. Rome envoi donc le grand Marcellus conduire le siège de la cité grecque rebelle dont le grand savant Archimède a organisé efficacement les défenses avec ses multiples inventions !
Une sublime et émouvante fresque historique !
Avant de développer mon avis sur l'intrigue, je vais parler de l’édition de Komikku et des dessins.
Pour presque 9€ on a une édition très basique de l’œuvre, 2/3 pages couleurs en début de tome, pas de présentation de l'auteur, ni d'info historique pour situer l'histoire.
Pas de lexiques de termes en fin de tome, si ce n'est une bibliographie dont je ne saisi pas l’intérêt. Et on n'a pas non plus d'explications sur Archimède et ses créations.
Heureusement que l'auteur explique ce qui se passe dans son histoire et situe l'intrigue à l'aide de cartes intégrées dans les planches.
Pour ceux qui ont déjà lu Parasite de l'auteur, vous ne serrez pas dépaysés par le dessin, pour les autres, pas de craintes, le dessin est plus abordable que dans parasite (1990-1995). Le dessin est plein de détails et le style de l'auteur colle parfaitement à l'époque qu'il dépeint dans Eureka, autant les personnages que les bâtiments décors, vaisseaux ou inventions d’Archimède.
Mon avis :
L'histoire débute durant une bataille, Rome vaincu, Carthage propose à Syracuse un pacte, cela entraîne une chasse aux habitants d'origine de Rome installé à Syracuse et on suit donc la fuite d'une jeune fille, Claudia, dont les parents ont été capturé, et son ami Damippos, qui finissent par se réfugier chez Archimède.
On suis donc à la fois le quotidien de Damippos et Claudia chez Archimède, mais aussi les manœuvres guerrières de Rome, Carthage et Syracuse.
J'en suis pour le moment au second chapitre (sur 6 chapitres), si le premier chapitre ne m'a pas tout de suite fait accroché, j'ai vraiment apprécie le second, on rencontre Archimède et on vois certaines de ses expériences, l'histoire avance bien puisque le chapitre ne se limite pas à Archimède et au jeune couple, mais aussi aux manœuvres militaires des autres protagonistes.
Pour le moment j’apprécie donc ce titre, même si je ne suis pas fan de ce genre d'épopée, et que j'ai surtout pris le titre pour son auteur.