Baby-sitters

Synopsis: Ryuichi et son petit frère Kotaro, qui est encore tout petit, ont perdu leurs parents dans un accident d'avion. Ils sont tous deux recueillis par la directrice de l'Académie Morinomiya, mais à une condition: qui Ryuichi soit baby-sitter à la crèche de l'établissement! Que va-t-il faire, confronté à de très énergiques bébés?!

Critique T.1: Après avoir perdu leurs parents dans un accident d'avion, Ryuichi, en classe de troisième, et son petit frère encore bébé, Kotaro, sont recueillis par la directrice de l'Académie Morinomiya.

Ryuichi, obligé d'accepter de travailler à la crèche de l'école en dehors de ses heures de cours, va avoir l'occasion de s'occuper d'adorables frimousses, bien plus malicieuses que son petit frère si calme!
Et comme si ça ne suffisait pas, leur bienfaitrice, loin de se montrer affectueuse, semble n'être capable d'afficher qu'un air revêche...!

On sourit constamment face aux pitreries des petits, à l'excellent Usaida, l'employé qui n'en rame pas une, à Kamitani qui bouscule constamment son petit frère, ou encore à l'étudiante Inomata, sérieuse à en faire peur! Mais finalement la palme revient aux interventions saugrenues de la directrice bourrue, et qui cache finalement bien son jeu!

Hé oui car si Baby-sitters est majoritairement tourné vers la comédie et le côté "kawaii" (mignon) de ses bambins, la série garde une petite part d'émotion en réserve, par petites touches touchantes et brèves. Il n'y a donc pas de surenchère mélodramatique (ce que le synopsis de départ aurait pu faire craindre).
On apprécie également l'originalité d'avoir un héros masculin dans un shôjô (d'autant plus que le thème du baby-sitting a déjà été abordé en long et en large dans d'autres séries).
Enfin, il n'y a pas de triangle amoureux en vue non plus pour le moment, on évite donc les poncifs du genre!

La série semble donc se diriger vers un développement autour de l'activité de baby-sitting que Ryuichi commence à exercer, dans un club dont il est pour le moment le seul adhérent.
Une attention toute particulière est portée au design des petits bouts de chou, aux corps volontairement arrondis pour paraître plus mignons. L'ensemble des graphismes est plutôt classique, avec des arrière-plans très simples, et un design des personnages clair et reconnaissable, parfois à la limite de la caricature (la directrice par exemple).

Concernant l'édition, Glénat nous propose un travail correct, même si la police de certains textes paraît inexplicablement plus épaisse parfois d'une bulle à l'autre. On saluera au passage la sympathique initiative des stickers offerts avec ce tome!

Avec ce premier volume, Baby-sitters surprend par son originalité dans le paysage shôjô, avec un héros masculin, et un vrai développement des relations qu'on peut avoir avec un enfant. Le tout avec beaucoup de fraîcheur et de bonne humeur, pour un divertissement honnête et sympathique!
A voir comment la série évolue sur la durée!

Critique T.2: Ce second tome de Baby-sitters, aussi inspiré et dans la même veine que le premier, continue de nous contaminer avec sa bonne humeur! En effet le quotidien de Ryuichi est toujours parsemé de moments très mignons et drôles avec les petits enfants dont il s'occupe dans son 'club des baby-sitters', cette fois au zoo, ou encore à la découverte d’œufs en couveuse!

Si le titre mise beaucoup sur des petites touches d'humour qui font mouche et le côté très mignon des petiots, Hari Tokeino parvient aussi à ajouter des moments plus graves (quand Ryuichi tombe malade, ou lors de l'épisode de la tournée des clubs), sans pour autant glisser dans la surenchère dramatique... Cette justesse dans le dosage des émotions permet de rester dans le ton de la comédie, mais une comédie intelligente et réaliste...!

Du coup, cette série qui ne paie pas de mine au premier abord (et peut faire penser à un tas d'autres titres sur le marché) et paraît être un divertissement sans prétention, se démarque par la finesse de son atmosphère, et par son thème original.
Ainsi, bien que classé shôjô, le titre possède un héros masculin (et aucune héroïne niaise en vue)! Enfin, si les sentiments sont bien présents, on a surtout affaire pour l'instant à un développement de l'amour qui peut exister entre un parent et son enfant, ou bien entre deux frères, ce que l'auteur développe avec sensibilité et justesse.
Voilà un vrai bol d'air frais entre deux lectures de romances lycéennes, pour un shôjô original qui mérite votre attention!

A travers différentes petites histoires creusant habilement les relations entre des personnages de caractère, un fil rouge se dessine peu à peu: ainsi le club s'étoffe d'un nouveau membre! On a hâte de découvrir la suite des aventures de nos héros, tous plus excellents les uns que les autres (avec une mention spéciale à la directrice)!

Critique T.3: On continue de suivre avec plaisir les aventures drôles et mignonnes de Ryuichi et des petits bouts de chou dont il s'occupe à la crèche de son école!

Les chapitres alternent ainsi entre des moments du quotidien plutôt attendrissants (la journée à la mer, l'histoire du bentô), des passages un peu plus émouvants (la dispute entre frères, la bêtise de Kirin) et des chapitres résolument comiques (la déclaration d'Inui, la pièce de théâtre).

La narration douce et l'ambiance chaleureuse et bienveillante qui se dégagent du titre fonctionnent toujours aussi bien, avec un ton frais et divertissant, même si la recette s'essouffle cependant ici très légèrement.
En effet certains passages sont peut-être un peu moins inspirés et percutants que ce que l'on avait pu trouver dans les deux premiers volumes, tandis que les personnages n'évoluent pas vraiment.

Les dessins restent mignons et expressifs, transmettant bien les émotions exacerbées des enfants, et la patience de leurs grands frères et parents. Les bouilles de bébés craquantes continueront en tout cas de faire fondre les lecteurs au cœur tendre!

Principalement tourné sur le quotidien de la crèche, Baby-sitters continue dans la même ambiance sympathique et originale pour un shôjô (où la romance reste discrète, tout juste esquissée lors d'une ou deux cases).
Le schéma un chapitre/une histoire fonctionne bien mais risque cependant de lasser un peu à la longue... La série atteignant déjà neuf tomes au Japon, on espère que Hari Tokeino trouvera de nouvelles idées pour renouveler son récit avec un fil rouge ou au moins un peu plus de développement du côté des personnages...!

Critique T.4: La série continue de dérouler le quotidien de Ryuichi à la crèche.
On suit donc à travers les différents chapitres de ce nouveau tome un aperçu des compétences de Saikawa en tant que baby-sitter, le fameux échange de chocolats de la St Valentin, l'étrange évènement qui a marqué la classe de neige des élèves, le rêve de Kotaro de participer au festival des poupées, un nouvel épisode sur les jumeaux, et enfin un dernier chapitre sur les sentiments d'Inomata!

La qualité est toujours au rendez-vous, on sent Hari Tokeino vraiment investie pour nous proposer des histoires toujours drôles et mignonnes. Les bouts de chou de la crèche sont craquants comme toujours, et on retrouve Saikawa impayable en majordome appliqué (le bonus sur ce personnage est excellent d'ailleurs!), tout comme la directrice en bourrue au grand cœur!

Le coup de crayon de la mangaka est toujours aussi doux et expressif, croquant avec beaucoup de bienveillance les bouilles des enfants et les sentiments des personnages.

On pourra regretter toutefois qu'il n'y ait toujours pas vraiment de fil rouge dans l'intrigue, hormis peut-être du côté du triangle amoureux autour du héros, qui fat battre le cœur de deux de ses camarades. Mais ça reste très léger, et il est difficile de savoir si l'auteur va développer plus avant cet aspect-là de son récit.
La petite incursion fantastique avec la troisième histoire est très réussie en tout cas, amenant un peu de renouveau dans l'ambiance de la série.

Un quatrième volume tout aussi qualitatif que les précédents, et même si la série ne décolle pas vraiment, elle reste très agréable à lire et continue de nous proposer un divertissement frais et mignon, ce qui n'est déjà pas si mal!

Critique T.5: Le quotidien de Ryu et de Kotaro se poursuit, lors d'une sortie au festival du quartier, au sein de la crèche avec le festival culturel du lycée, ou encore dans la pleine effervescence des préparatifs de Noël!

Chacun de ces nouveaux épisodes est toujours aussi mignon et drôle, on s'amuse des bouilles à croquer, des expressions et des réactions des enfants, dans des situations qui amènent beaucoup d'humour et de fraîcheur!

En dehors de ces passages comiques, Hari Tokeino adopte aussi parfois un ton plus sérieux, par exemple en continuant à approfondir certains de ses protagonistes.
On retrouve ainsi dans ce volume un focus intéressant sur Kamitani et sur Usaida, alors que Ryu essaie de percer leurs secrets...
Par ailleurs, on découvre également plus avant les familles respectives des petits bouts de chou de la crèche, avec des runnings gags bien trouvés!

Pas l'ombre d'un début de romance dans ce tome par contre, si l'on excepte le bonus d'une page en fin de volume... La mangaka continue donc de concentrer l'intrigue de son shôjô sur les liens familiaux, avec une attention pleine de tendresse et de bienveillance pour ses personnages très attachants.

Les dessins sont toujours aussi doux et expressifs, et on passe vraiment un bon moment à la lecture, avec une série simple mais pleine de qualités narratives, et qui nous donne souvent le sourire! Personnellement, je suis peut-être juste un peu moins fan du chapitre fantastique autour du nekomata, mais le reste du tome est vraiment sympa, et l'auteur reste globalement plutôt inspirée sur le sujet de son titre.

Un cinquième opus toujours aussi chouette, pour une série pleine de bonne humeur à partager!

Note :
Critique T.6: On retrouve avec attendrissement les bouilles impayables des enfants de la crèche de l'école dans ce nouvel opus de Baby-sitters, même si les différents chapitres y sont d’inspiration inégale.
L'auteure pioche en effet ses trouvailles de gags et d'anecdotes dans son entourage, et l'effet patchwork qui en résulte se voit un peu.

Par exemple, si on apprécie l'histoire de l'enfant qui ne peut pas obtenir un jouet que possèdent tous ses camarades venant d'un milieu plus aisé que lui, la situation se prêtant à des dialogues intéressants et pleins d'émotion, on regrettera en revanche la mise en scène qui y est irréaliste et peu crédible (les gamins coincés dans la haie...), et rend l'ensemble un peu poussif.

Par ailleurs, l'accroche de Glénat concernant ce tome nous promet des rebondissements romantiques autour de Ryuichi. Depuis le temps que les filles en tombent amoureuses sans qu'il ne s'en aperçoive, voilà que notre héros reçoit une lettre d'amour dans son casier!
Même si ce n'est pas le sujet de la série, on s'avouait volontiers curieux de découvrir comment la mangaka allait exploiter cette intrigue, malheureusement le côté expédié (bien que prévisible) de l'affaire nous interroge sur la pertinence et l'intérêt d'avoir introduit cet élément dans le récit.

Heureusement Hari Tokeino se rattrape avec un excellent passage centré sur la directrice, drôle et émouvant, un autre plutôt touchant sur la relation fraternelle dans la famille Kamitani, et enfin un intermède comique sur les bisous, une coutume inhabituelle voire gênante au Japon.
Encore une fois par contre, la nouvelle avec le jeu de rôles plongeant les personnages dans un conte s'avère franchement dispensable...

Grâce à ses graphismes doux, le titre reste très sympathique à parcourir, et on adhère à cette atmosphère entremêlant les joies, les bouleversements et les colères enfantines, avec des tout-petits plus adorables les uns que les autres.
On aurait aimé toutefois qu'il y ait un meilleur écrémage des sujets évoqués tout en imaginant un fil rouge plus consistant, car on commence à sentir que la sauce est rallongée artificiellement et c'est dommage (10 tomes au Japon, déjà...).

Encore une série dont je ne sais pas quoi faire...
Arrêter ou continuer? X)
(déjà 11 tomes au Japon et la série est toujours en cours... O.o)

Personne d'autre ne la fait?

(Il me semblait que tu la lisais Gensen mais tu ne suis peut-être que l'autre, Love so life... )

Des volumes que j'ai lus, je préfère largement Baby-sitters à Love so life. Mais bon pas au point de continuer je pense. :/ C'est trop long pour ce que c'est...