[Boy's love]Twittering birds never fly

Sujet: [Boy's love]Twittering birds never fly Lun 9 Sep 2013 - 22:29

Twittering birds never fly
de Kou Yoneda

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Résumé / Synopsis :

Yashiro, un masochiste totalement dépravé, patron d’un clan de yakuza et de la société de finance Shinsei, embauche comme garde du corps Chikara Dômeki, un homme taciturne et peu bavard. Yashiro tombe peu à peu sous le charme taciturne de Dômeki, mais ce dernier reste impassible aux avances de son patron. C'est le début d'une histoire oppressante entre Yashiro qui ne parvient pas à surmonter ses traumatismes d'enfance et Dômeki qui tout en obéissant sans mot dire aux ordres de son patron, cache au fond de lui une cicatrice plus profonde...
(Source : Manga-News)

ou

Masochiste et gay depuis l’adolescence, Yashiro est un yakuza qui tente de combler son plaisir insatiable et son amour caché pour son ami Kageyama, par des relations éphémères. Doumeki, ancien policer tout juste sorti de prison, est un jeune homme silencieux et maladroit, qui ne semble pas savoir sourire. Maintenant devenu le garde du corps personnel de Yashiro, ce dernier découvre qu’il est également impuissant. Mais cela n’empêchera pas les deux hommes de tisser des liens beaucoup plus forts que ceux d’un maître et son chien.
(Source : Manga-Sanctuary)

Avis personnel :

Seconde série de l'auteur à être publiée en France chez Taïfu Comics !
En effet, nous avions déjà eu le droit au one-shot Le labyrinthe des sentiments sorti 2 ans auparavant, qui nous démontrait déjà parfaitement le brio avec lequel l'auteur sait narrer ses histoires et entremêler la vie et les sentiments de chaque personnage !

Elle nous revient donc avec une série inédite, même au Japon puisqu'un seul tome est sorti, le deuxième ne l'étant pas encore, et le moins qu'on puisse dire c'est que l'auteure s'est améliorée grandement ! La narration est beaucoup plus fluide qu'avec Le Labyrinthe, l'univers des yakuza extrêmement bien travaillés et la tortuosité liée aux sentiments des personnages également !

On a droit à une sorte de prologue d'abord avec un focus sur son meilleur ami, et médecin qui l'aide régulièrement dans son travail, avant de se focaliser enfin sur le personnage de Yashiro, avant d'y incorporer le personnage de Dômeki qui n'a rien à faire presque dans ce genre d'entreprise.
Disons qu'alors qu'on croit que tout les oppose, au final, ils se rapprochent petit à petit de manière parfois presque pudique malgré le contexte qui ne l'est pas du tout. Yashiro ne se gêne en effet pas pour montrer son côté dépravé à Dômeki, le titillant même avec à certains passages !

Mais il montre également qu'il a un bon fond en aidant Dômeki et un membre de sa famille de façon détournée certes, mais tout de même.
En somme, on voit s'entrechoquer l'univers des yakuza parfaitement dépeint à mes yeux, avec celui de Yashiro qui semble être beaucoup plus complexe et triste qu'un simple esprit dépravé et masochiste qui l'anime.

D'ailleurs, l'histoire bonus à la fin va beaucoup dans ce sens en nous narrant la rencontre entre Yashiro et son ami Kageyama. C'est ce qui m'a manqué un peu dans ce tome, passé le prologue autour de Kageyama, on passe presque sans transition sur la vie de Yashiro.
J'espère que l'auteur fera intervenir à nouveau Kageyama plus souvent et plus régulièrement bien que la relation Dômeki/Yashiro, aussi tortueuse et belle est plus que suffisante et touchante d'une certaine façon.

Quand deux êtres aux esprits brisés se rencontrent, cela forme un assez beau cocktail délicat d'où on espère un goût exceptionnel comme cela laisse le présager.

En gros, le dessin de l'auteur est plus sûr encore que dans Le labyrinthe, l'histoire est narrée de manière encore plus subtile, et l'univers des yakuza sert les personnages à merveille !
On se retrouve brusquement dans un univers sans pitié, et on ne peut que se faire happer par ce dernier. Je recommande la série à tout amateur de boy's love, et bien sûr, à tout public averti et habitué ^^

Sujet: Re: [Boy's love]Twittering birds never fly Mar 4 Mar 2014 - 22:15

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Résumé du tome 2 :

Chikara Domeki réalise que les sentiments qu'il éprouve pour son patron dépassent l’entendement lorsqu'il découvre l'histoire liant Yashiro à son ancien camarade de classe Kageyama... C'est à ce moment que Yashiro se fait agresser dans la rue et se retrouve entre la vie et la mort...

Avis :

Ce second tome est peut-être moins fort en sentiments que le premier, ou plutôt pas de la même manière, mais reste néanmoins très marquant aussi.

L'auteur, par l'agression de Yashiro, va revenir en arrière sur son entrée dans le monde des Yakuza et comment cela s'est passé, vu qu'on recherche celui qui lui a tiré dessus, c'est un excellent moyen de tout remettre dans le contexte et de resituer certains personnages qu'on avait qu'aperçu seulement pour l'instant dans le tome précédent.
Et bien que l'auteur mette de côté les émotions, elles sont néanmoins présentes de manière plus détournée, plus en retenue mais du coup tout aussi poétique.

Ce tome est séparé en deux au final : une première partie se focalisant sur le quotidien de Yashiro et Domeki et sur le fait que ce dernier se fasse légèrement "maltraité" par son patron, mais qu'il semble prendre son job plus qu'au sérieux, et ensuite l'agression de Yashiro et ce que cela entraîne : pour Domeki, pour l'ami médecin et pour le clan bien sûr.
Ce second tome est donc un focus sur Yashiro, mais curieusement pas entièrement, vu qu'on a enfin les véritables pensées de son nouveau chien de garde et c'était particulièrement beau à sa façon.

Cette série, Twittering birds never fly, est véritablement touchante, et enivrante aussi tant on s'attache aux personnages. On attend même avec impatience la suite des événements de manière presque douloureuse à l'instar des sentiments de Domeki...

En somme, un tome peut-être moins brutal et moins cru que le premier, mais tout aussi vif et amenant des informations cruciales sur les personnages et pour la suite, indéniablement.
Je continue de la recommander chaudement, c'est une série vraiment à vif et c'est particulièrement déstabilisant Smile

Sujet: Re: [Boy's love]Twittering birds never fly Mer 5 Mar 2014 - 22:10

Lu les deux tomes, j'ai trouvé que la série n'était pas trop brute de décoffrage comme certains boy's love peuvent l'être, pourtant j'ai eu du mal à ressentir une quelconque émotion à la lecture, au final le propos est assez froid et désabusé, et les moments censés être poignants me sont un peu passée au-dessus. La façon d'aborder le sexe enfin est un peu grossière et malsaine... je ne suis pas du tout fan de yaoi, mais même si les personnages avaient été hétéro, ça m'aurait fait le même effet, je trouve l'histoire peu crédible. Le milieu des yakuzas enfin ne me semble pas si développé que ça, ça reste en arrière-plan... Je m'attendais à autre chose au vu des bonnes critiques. Il va encore s'écouler un moment avant que je ne retente un yaoi lol

Sujet: Re: [Boy's love]Twittering birds never fly Jeu 6 Mar 2014 - 9:01

peut-être que tu n'adhères pas au style de cet auteur ?
elle a quand même un style bien particulier et un dessin également bien précis (même au sein de ce genre bien précis de livre)

d'autres séries boy's love ne sont pas faites ainsi, je dois dire que je suis contente de voir autant de bonnes critiques sur le net (bien que je ne les lise pas... pas trop le temps pour en ce moment) car ce titre sort vraiment du lot parmi tout ce qui se fait dans le yaoi justement

car moi à l'inverse de toi j'ai vraiment trouvé les sentiments authentique, sans fioritures x) et je trouve qu'on s'attache aux personnages, certes le personnage principal abuse pas mal, mais il est fait ainsi, j'ai trouvé ça juste, sans ambages en fait (par rapport à d'autres boy's love où là vraiment... )

Sujet: Re: [Boy's love]Twittering birds never fly Jeu 6 Mar 2014 - 20:29

ouais enfin c'est quand même du sexe hors normes du début à la fin, je n'y vois pas spécialement de sentiments authentiques pour ma part... ou alors juste du côté de Domeki.

Sujet: Re: [Boy's love]Twittering birds never fly Jeu 6 Mar 2014 - 22:45

du côté de Yashiro aussi, vu qu'au final s'il fait ça et porte le "sexe" en estime c'est bien parce qu'il est brisé psychologiquement et que c'est la seule manière qu'il a trouvé pour vivre et attirer l'attention

au final c'est un être ultra triste je trouve
mais oui du côté de Domeki les sentiments sont là, surtout dans ce second tome Smile

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