H3 School traduit littéralement par Happy Hustle High est un manga de la non moins très talentueuse Rie Takada. Éditer au Japon par Shogakukan en 2004 étalant sur cinq volumes et sortira chez nous deux ans plus tard en France par Kurokawa dont la réputation n’est plus à faire.
Synopsis :
« Les mauvais garçons, moi j’les éclate ! » Telle est la devise de Hanabi, adolescente de 16 ans héroïne de l’histoire au lycée Otome. Elle ne connaît rien en amour, jusqu’à ce qu’elle croise au Lycée Meibi lors de la cérémonie d’ouverture le ténébreux Yasuaki, vice-président du comité des élèves. La première rencontre n’a pas laissé une impression parfaite. Hanabi percera le secret de celui-ci grâce à l’aide de Kuon, président de cette même association. Le combat de l’amour commence pour notre jeune lionne à la crinière !
Une lionne nommée tout simplement HanabiNous avons là une Hanabi Ozora mignonne (sachant se féminiser quand elle veut), énergique, ne se laissant pas faire et rebelle en plus ! N’hésitant pas à se mettre en avant, rendant souvent des services bien malgré elle ses camarades de classe contre des repas offerts. Surfant, c’est le mot sur la vague du bonheur avec Yasuaki de fil en aiguille, Ozora attirera toutes les conversations au lycée jusqu’au malentendu. Il faut dire également que si le point faible de Yasuaki ce sont les femmes duquel il est mal à l’aise, pour notre « jeune lionne à la crinière » ne sont pas au simple problème de coiffure, mais à dire ses sentiments. À force de les cacher, on arrive parfois à créer des sous-entendus à trop vouloir se protéger sans saisir l’opportunité quand celle-ci se présente. Si le style vintage commence à se faire ressentir au poids des années à dater, le scénario lui est profondément ancré, ne laissant pas un lectorat tantôt masculin tantôt féminin sur une mauvaise sensation dès les premières pages. Tous les ingrédients autour du manga sont réunis et bien ficelés par exemple : amourette, situations amusantes, gags, grimaces ou mimiques font divertir un public qui devient de plus en plus exigeant dans le sens de la critique facile.
« L’éditeur ne s’est pas trompé en misant sur le shôjo avec une pionnière en la matière »Le collage piqué est assez solide de bonne qualité, la mise en page est excellente, aucun défaut ne vient perturber l’œuvre dont la traduction qui se veut crue « urbaine » de surcroit peut surprendre à la première lecture. La couverture bien que classique, Kurokawa eu la brillante idée de rajouter une couleur par volume rendant plus facile l’accès afin de mieux s’y retrouver. L’éditeur ne s’est pas trompé en misant sur le shôjo avec une pionnière en la matière ayant de l’expérience dans ce domaine, nommée Rie Takada. Les bénéfices et les ventes eurent un assez bon succès à cette période. Nul doute possible que le phénomène du genre ne cesse de s’agrandir devant une forme de société devenue très à la mode. Même si le style de l’auteure est un peu dépassé, avouons-le ainsi, ne dépeint pas tant les personnages aux sentiments plus que profonds nous font passer d’agréables moments. Les points forts de l’artiste mettant tout le monde d’accord sont : les émotions et les expressions des visages. Le style fin, épuré comme tout code qui se respecte en fond de décors planter, solidifier par ses compétences professionnelles lui font devenir maitre en la matière.
Biographie de l’auteureRie takada est née à Hokkaidô le 10 août, mais de l’année inconnue. Son signe zodiacal : cancer. Elle débuta dans les années 90 avec SP Girls. Son palmarès est très impressionnant pour tous les rémunérer. Le détail insolite c’est qu’elle aime jouer aux jeux vidéo et les RPG.
Mot de la fin Vous en êtes friands et aimez H3 School ? Sachez alors que d’autres titres de cette mangaka sont sortis en version originale, Hadashi no aitsu en 1996 Wild act en 1998 Heart en 2002. Maintenant il n’y a plus aucune raison que vous puissiez passer à côté, courez les acheter !